LE MÉTIER A TISSER
Le métier à tisser constitue le principal outil qui sert à confectionner des tissages de toutes sortes comme le tapis, le Hanbel, la couverture, la Handira et la Djellaba
Il existe plusieurs sortes de métier à tisser dont l'évolution a suivi celle des sociétés et des civilisations, par exemple le métier en bois à précédé le métier métallique, et le métier horizontal est apparu avant le métier vertical.
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métier à tisser métallique |
Le métier change également en fonction du genre de tissage auquel il est destiné, comme il peut être différent d'une région à une l'autre.
Les tisseuses préfèrent de produire les tissus sur le métier à tisser métallique après leurs expériences avec le métier à tisser en bois, qui occasionne une perte de temps à cause des cordes qui se cassent et des ficelles que l'on noue et dénoue souvent, ainsi il ne permet pas de grandes largeurs.
Les principes éléments qui composent le métier à tisser est :
- Les ensouples : sont deux barres en bois ou métalliques angulaires ou cylindriques sur lesquelles en enroule la chaîne
- Les montants : ce sont des supports verticaux en bois ou en métalliques qui servent à fixer les ensouples supérieures et inférieures.
- La barre médiane : qui sert à sélectionner les fils de chaîne .
Les éléments secondaires varient d'un type de métier à un autre . Certains éléments ont pour fonction le maintien ou la consolidation du métier comme les cordes, la madrague (sorte de pieu ) et d'autres éléments comme les tendeurs servent à la tension du tapis et à son maintien sur le métier.
L'évolution du métier en bois peut se résumer ainsi :
- la forme cylindrique des ensouples de plus en plus fréquentes pour faciliter l'enroulement du tapis
- l'introduction du cric métallique va faciliter d'avantage même opération d'enroulement du tapis et la tension des fils de chaîne.
- l'utilisation du kilo qui va faciliter l'opération du tissage et donner une régularisation des espaces entre les fils de chaîne.
Le métier métallique est plus stable, plus solide, donc moins pénible que le métier en bois et il permet de grandes largeurs allant jusqu'à 8 mètres , et il a une lisse métallique, des ensouples qui tournent plus facilement grâce au cric et la manivelle, d'ou l'économie du temps.
D'après les tisseuses la technique du tissage de tapis , caractérisée par des techniques de genre de tissage utilisé pour la confection des produits tissés ;
Texture, il s'agit de la structure du tapis qui se constitue de fils verticaux formant la chaîne de fils horizontaux formant la trame et de nœuds qui viennent s'insérer sur ces fils selon une technique appropriée ( nœud R'bati et nœud berbère )
La chaîne d'un tapis est constituée par l'ensemble des fils tendus parallèlement et verticalement entre les deux ensouples ou barres. Ces fils sont formés en générale par des fibres de laine ou de coton, longues et de bonne qualité, afin qu'ils puissent mieux résister au moment du montage de la chaîne, à la tension qui s’exerce sur eux pour assurer la régularité des fils.
Les fils de chaines sont fabriqués soit manuellement soit industriellement. on ne peut pas fabriquer des fils de chaîne à base de coton manuellement car les fibres de coton sont courtes ce qui rend leur manipulation très délicate.
La trame, est constituée par l'ensemble des fils passés au travers des fils de chaîne dans le sens horizontal pour l'obtention d'un tissu, chaque fil de trame constitue une duite qui s'étend une lisière à l'autre .La trame est constituée de fils de laine selon la nature de tapis fabriqué, les fils de trame sont généralement d'un calibre plus grand que celui des fils de chaîne et ne comporte pas des vrilles comme c'est le cas pour les fils de chaîne fabriqués manuellement, car ils ne subissent pas de torsion importante au moment de la filature .
Le nœud consiste en un entrelacement d'un fil préparé à l'avance en tirant sur ses extrémités de façon à être solidement fixé sur la chaîne d'un tapis.
Il porte généralement le nom du lieu de sa provenance, c'est ainsi qu'on trouve des nœuds turcs, berbères, espagnoles, grecs, etc , Cette différence dans la nature des nœuds donne lieu à différentes sortes de tapis et caractérise ainsi le genre du tapis , comme les tapis de Casbah sont caractérisés par le nœud R'bati .
Les lisières ; sont les bordures verticales qui vont dans le sens de la largeur du tapis, ainsi qu'elles délimitent les fils de chaîne leurs confections doit bien effectué et solide. Pour les femmes artisanes les lisières sont les parties les plus apparentes dans le tapis pour l'acheteur qui peut donner la valeur au tapis à partir des lisières.
Il porte généralement le nom du lieu de sa provenance, c'est ainsi qu'on trouve des nœuds turcs, berbères, espagnoles, grecs, etc , Cette différence dans la nature des nœuds donne lieu à différentes sortes de tapis et caractérise ainsi le genre du tapis , comme les tapis de Casbah sont caractérisés par le nœud R'bati .
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opération de nouage - nœud R’bati |
Les lisières ; sont les bordures verticales qui vont dans le sens de la largeur du tapis, ainsi qu'elles délimitent les fils de chaîne leurs confections doit bien effectué et solide. Pour les femmes artisanes les lisières sont les parties les plus apparentes dans le tapis pour l'acheteur qui peut donner la valeur au tapis à partir des lisières.
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lisière tissée sur la base de deux nerfs (groupement de deux fils de chaîne) |
Les chefs ; autrefois on commençait par tresser six fils solides deux à deux en les intercalant aux bouts de la chaîne sur toute la largeur du tapis, il fallait renforcer les chefs pour empêcher les fils de glisser et de détacher.
Les franges ; ce sont les bouts de fils de chaîne restants aux extrémités du tapis au niveau de la largeur et qui ne sont pas tissées, les franges peuvent être nouées jute après les tresses qui limites les chefs. la langueur des franges varie entre 10 cm et 15 cm
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Détail d’une partie du chef du bas du tapis |
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franges tressées |
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