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LA LAINE - RACE TIMHADITE-


Depuis le néolithique ; l’ancêtre sauvage des mouton a été domestiqué, et les Spécialistes discutent encore les détails de la filiation. On élève le mouton pour sa viande et sa laine, voire son lait et son cuir, mais selon l’importance donnée à la viande ou à la laine, selon aussi le climat, le choix des races est différent.
Il est assez remarquable de constater que la sélection a permis d’avoir par race des caractéristiques relativement stables de la laine produite, mais l’expert lainier distingue aisément des différences plus subtiles.
En première approximation, le négoce lainier distingue le mérinos qui donne les laines fines est frisées, et le croise, a la laine plus grosse, plutôt ondulée que frisée et généralement plus longue. A cela s’ajoutent le commun pour laine a tapis, etc... Mais au sein d’un même troupeau homogène, on classe séparément les laines d’agneaux, celles de brebis, celles des béliers, celles des bêtes âgées...

Les conditions d’élevage ont beaucoup d’importance sur la qualité des laines : une période de sécheresse accentuée, survenant entre deux tontes, se marque sur la fibre.
D’une année à l’autre, les conditions climatiques influent sur la finesse et la longueur au sein d’un même troupeau, tandis qu’on a pu mettre en évidence l’importance d’oligo-élément dans le sol : cuivre, cobalt, etc.…
Enfin, la toison du mouton se charge tant des secrétions des glandes de la peau que de débris de matières végétales, de poussières terreuses, ce qui posera des problèmes techniques pour leur élimination.
Tout ceci permet de comprendre pourquoi les professionnels reconnaissent des centaines de qualités de laines : à la limite, on peut dire qu’Il n’y a jamais deux lots de laine semblables et même deux fibres de laine rigoureusement identiques. Les résultats du 23 questionnaire lainier (fédération lainière internationale, congres de 1970) donnent les résultats ci-après, pour les douze mois, septembre 1968-septembre 1969.
La toison du mouton est composée de diverses fibres, chaque fibre étant produite à partir d’un follicule. Le type de fibre est caractérisé par le cycle de développement du follicule. Une toison du mouton est constituée de quatre types de fibres :
La laine
race TIMAHDITE 

Fibres longues, à croissance continue (c’est-à-dire que le mouton d’élevage ne perd pas naturellement sa laine, et qu’il est nécessaire de le tondre régulièrement, généralement une fois par an). La fibre de laine n’a pas de canal médullaire et présente des écailles en surface, qui entourent presque totalement la fibre et ne se recouvrent pas. Ces écailles sont une caractéristique importante de la laine. Une fibre de laine fait de 20 à 80 microns de diamètre, voire moins pour les laines les plus fines.
Le jarre
Fibres courtes, épaisses, à croissance saisonnière, avec un canal médullaire de diamètre égal à 90% de celui de la fibre (un « tuyau » au cœur de la fibre) très large.
La fibre est recouverte d’écailles rectangulaires, peu saillantes, et se recouvrant beaucoup, Tout cela fait du jarre une fibre grossière. Le jarre a de piètres propriétés mécaniques, se teinte difficilement, et on cherche donc à avoir des toisons comprenant le moins de jarre possible. Certaines races de moutons n’en possèdent pas du tout.
Le poil
Comme la laine, à croissance continue fibre longue, assez rigide, de bonne résistance mécanique, avec un pouvoir feutrant moins bon que celui de la laine, avec un canal médullaire de la moitié du diamètre de la fibre. Ses écailles sont peu saillantes, et sa section est circulaire. Ce type de fibre n’est pas approprié pour l’habillement, mais sa robustesse pourra être appréciée pour les tapis, les matelas ou des usages techniques.
Lhétérotype
Ses fibres ont une phase de croissance périodique de l’ordre d’une année. Seule l’extrémité de la fibre possède une moelle, tandis qu’à l’opposé, la structure est identique à celle de la laine.
  
Timahdite est une ville du Maroc. Elle est située dans la région de Meknès-Tafilalet, à 1 800 m d'altitude, en plein cœur du Moyen Atlas, dans une zone au climat rude. La race locale de brebis de Timahdite est une des principales races ovines locales marocaines. Elle est réputée et appréciée pour sa bonne conformation, sa facilité d'engraissement, son rendement en carcasse et sa rusticité. La ville de Timahdite se situe à 30 km au sud de la ville d'Azrou sur la route national N13 appelée communément par les utilisateurs Route du Sahara parce qu'elle traverse le massif du Moyen Atlas et le massif du Haut Atlas oriental après Midelt pour arriver à Errachidia, porte du Tafilalet et du Sahara. À noter que cette ville est située dans une région à climat très froid qui enregistre les températures les plus basses d'Afrique. Ce qui rend cet axe routier impraticable durant des semaines entières en hiver suite aux importantes chutes de neiges qu'enregistre la région. À 5 km au nord de la ville on trouve la 2ème station de ski d'Ifrane qui porte le nom du mont l'abritant : Jbel Hebri, et commence la luxuriante forêt de cèdre occidentale abritant les singes magots.
L'oued Sebou, le deuxième plus important fleuve du Maroc prends source non pas loin de la ville, pour la traverser en amont sous le nom de l'oued Guigou ; il est par ailleurs alimenté par les fontes de neiges et des sources qui jaillissent autour avant d'arriver au Saiss et se jeter dans l'atlantique après avoir traversé la région du Gharb.
La ville de Timahdite ne manque pas de ressources, en effet, ses rochers d'origines volcanique karstiques contiennent des schistes qui ne sont pas encore exploités vu le coût que cela nécessite pour l'extraction du pétrole et aussi l'impact néfaste sur l'environnement d'une région sensible. À 20 km au sud de la ville, on trouve le grand Lac Aguelmame Sidi Ali relevant de la province de Khénifra à une altitude de 2 100 m. Les montagnes qui l'entourent gardent leur manteau neigeux jusqu'au mois de mai.

Le Moyen Atlas est un massif montagneux allongé sur quelques 350 km, du sudouest au nord-est du Maroc, situé entre le Rif et le Haut Atlas, et couvrant une superficie totale de 2,3 millions d'hectares, soit 18% du domaine altimontain de ce pays.
Il intéresse principalement les provinces de Khénifra, Ifrane, Boulmane, Sefrou, El
Hajeb, ainsi qu'une partie des provinces de Taza et de Beni Mellal que l'on désigne sous le nom de « porte du Moyen Atlas ».
Cette chaîne appartient au massif de l'Atlas, et plus précisément, à l'un des trois éléments de l'Atlas marocain — les deux autres étant le Haut Atlas et l'Anti-Atlas.
Le Moyen Atlas été occupé tardivement (XVIe-XVIIIe siècle.) par des tribus berbères d’origine saharienne parlant le dialecte tamazight.
C'est une terre Amazigh, avec ces admirables tribus irréductibles : Aît Youssi, Aît
sgougou,Aît M’Guildet Zayane, façonnées par la topographie et vivant essentiellement de l’élevage par le jeu d’une transhumance de moyenne amplitude entre le jbel (pâturages d’été) et l’Azghar (pâturages d’hiver).
C'est un ensemble de hautes terres, d’altitudes supérieures à 1000 m, en position centrale entre le Rif, le haut Atlas, la Moulouya, la plaine du tadla et les bas plateaux du saîss. Ils offrent des paysages particuliers. Sa position présente des couleurs extraordinaires avec des modes de vie adaptés à l’environnement régional, un couvert végétal diversifié, des traditions culturelles berbères, qui empruntent à la fois au nomadisme des traits d’hospitalité et à la sédentarité un accueil chaleureux.
Avec sa cédraie de 65.000 hectares, le Moyen Atlas constitue un patrimoine de l’humanité, ses lacs et ses nombreux sites et patrimoines locaux peuvent normalement attirer plusieurs profils de touristes en quête de randonnée, de chasse, de pêche, tourisme scientifique et archéologique, tourisme de découvertes de la nature et des cultures locales.
Le climat, relativement humide, est froid en hiver. De belles forêts de cèdres et de chênes verts couvrent le versant occidental, plus arrosé que le versant oriental.
Le Moyen Atlas comprend deux parties bien distinctes : une zone tabulaire, et une zone plissée, séparées l’une de l’autre par la coupure de l’Oum-Rbiâa et de l’oued
Guigou, avec par endroits des cassures ayant entraîné des épanchements volcaniques.
La zone tabulaire d’allure jurassique est formée de trois paliers successifs : causse d’El Hajeb (1000à 1500m) causse d’Azrou (1500 à 1700 m) et causse de Timahdite
(1700 à 1900m).
Quant à la chaîne du Moyen Atlas proprement dite, elle est formée de chaînon séparé tels que le Tichoukt (2700 m), le Jbel Fazaz et surtout les puissants et majestueux Bou Iblane et Bou Nasser (Plus de 3000 m) qui surplombent la plaine de la moulouya au sud.
Très bien arrosé (600 à 800 mm/an), ayant des sources vauclusiennes puissantes (Ain
Asserdoun, Arougou, Tit Hssen, Ain Khadem…), bien boisé (la plus grande surface forestière du Maroc) ; le moyen Atlas est le château d’eaux du Maroc d’où sortent tous les cours d’eau importants : Oum-er-Rbiâa, Sebou, Beht et Moulouya.
Pour les amateurs du repos et des activités écotouristiques, le Moyen Atlas offre un cadre apaisant et propice à un tourisme de qualité, conforme au standard "GPS"
Aujourd’hui encore, l’économie repose essentiellement sur l’élevage extensif des ovins, bien que les déplacements des troupeaux soient rendus de plus en plus difficiles par le développement de l’agriculture.
L’artisanat du tapis, l’exploitation forestière et le tourisme (limité par le faible réseau routier) constituent des ressources complémentaires. Les villes (Beni-Mellal,
Khenifra, Azrou, Taza) se rencontrent surtout en bordure de montagne
Il va sans dire que cette grande richesse du milieu naturel et humain s’accompagne d’une diversité similaire des atouts pour le développement du tourisme en général et du tourisme écologique en particulier.
En plus de son couvert végétal très riche (cédraie, chênaie) et sa faune diversifiée (sanglier lièvre, perdrix et poissons d’eau douce) le climat montagnard du moyen atlas permet d’attirer les amateurs de la neige en hiver et les estivants en été (une soixantaine de volcans éteints, aux formes reconnaissables rompent la monotonie des plateaux situés aux alentours d’Ifrane, Azrou et Timahdite). La relative densité du réseau routier, sa facilité d’accès, les multiples attraits des altitudes et d’une nature aux aspects pittoresques font que le Moyen Atlas est de loin la montagne la plus
visitées du Maroc.
Outre les atouts physiques précités, le Moyen Atlas dispose d’une grande richesse culturelle et artistique : sites archéologiques, Kasbahs, villages pittoresques, zaouîas et mousolées. La diversité humaine de ses habitants sédentaires ou semi-nomades a engendré un patrimoine culturel riche et varié : tentes berbères, folklore, rites, habits traditionnelles, cuisine spécialisée et artisanat réputé pour ses tapis colorés et ses hanbels.
Avec sa position de château d’eau du royaume, ses lacs, ses sources, sa cédraie et sa richesse faunistique, le Moyen atlas représente une destination touristique de premier choix.
La population du Moyen Atlas est d’origine berbère. A partir du Moyen Atlas Occidental pays de la confédération des Zemmour, la population se compose de berbères Sanhaja, la population occupant le versant Est telles les confédérations des Bén Ouarain et celle des Marmoucha sont d’origine Zénète. Les Sanhaja comme les Zénètes sont d’origine Gétules, ces derniers sont apparus en Afrique du Nord aucours du IIIème millénaire av. J.-C. la population parlent le tamazighte en dehors des centres urbains le pastoralisme reste cependant la première ressource économique.
Certains éleveurs vivent de nos jours en tant que nomades. Bien que la femme participe énormément dans la constitution du revenu subsidiaire du foyer, le statut social de la famille dans le Moyen Atlas reste patriarcal. Pour la femme du Moyen Atlas, le tissage des tapis et Hanbel est une activité ancestrale, outre l’agriculture et la transhumance, il constitue une ressource subsidiaire incontournable. Les tapis produits dans le Moyen Atlas portent les noms de leurs tribus et confédérations de tribus respectives. Ainsi à partir de la ville de Roumani située à l’Ouest du Maroc vers la ville de Taza, elle-même au Nord de Fès, les tribus qui tissent des tapis sont : les Zaèr, Boujaâd, Zemmour, Zayan, Guerouan, Aît Sgougou, Béni Mtir, Béni mguild, Aît Seghrouchen, Aît Youssi, Béni Sadden, Béni Alaham et les Béni Ouaraine. Et bien que les Béni Bou Yahi peuplent la chaîne du Rif (le Maroc Oriental) la majorité des chroniqueurs classent leurs tapis parmi ceux du Moyen Atlas.

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